• LA RENCONTRE DE LA SEMAINE AVEC : PHILIPPE KARSENTY. RENDEZ VOUS AU CAFE DE LA PAIX. L'affaire Al Dura l'a transformé en héros dans les milieux francophones israéliens (ISRAELVALLEY WEEK END ) 

    Par Daniel Rouach

    Publié le 12 juin 2011

    Ce n’est pas du tout par hasard si “La Rencontre de la Semaine” a eu lieu, sur ma suggestion, au Café de la Paix (Place de l’Opéra à Paris). C’est bien connu : Philippe Karsenty n’a pas la réputation de pratiquer le “Peace and Love”. Objets de notre discussion : 1. La mise en place d’une conférence économique France-Israël à Neuilly. 2. Les élections de 2012 (1) et le mini-tintamarre médiatique fait autour d’une lettre ouverte – très cinglante – adressée à Valérie Hoffenberg, son opposante à droite (entre-temps Karsenty est revenu sans équivoque sur ce courrier écrit sur “un coup de sang”).

    Ce matin de notre rencontre, le Canard Enchaîné avait publié en deuxième page un article sur les relations conflictuelles entre le Ministre Alain Juppé et Valérie Hoffenberg. Selon le Canard celle-ci n’est vraiment pas, mais pas du tout, une “Jupette”.

    Philippe Karsenty se présente donc aux élections. Sa victoire à Neuilly lui a donné des ailes (il en est le Maire-Adjoint). On le sent bien : cette bataille électorale est importante pour lui. Une victoire lui donnera certainement un plus indéniable : une médiatisation permanente et une visibilité nationale. Il faut l’avouer : il est rassurant et posé. L’affaire Al Dura qui l’a transformé en héros dans les milieux francophones israéliens ne l’agite plus comme cela était le cas dans le passé. Il parle très peu de cette affaire troublante. Il a abandonné une posture du style “Emile Zola” du “J’accuse”.

    C’est clair : cet homme là n’est pas un extrémiste. Il est bien calé au Centre. Sa haine du Front National est viscérale. Il ne supporte pas les propos racistes et anti-arabes. Un point intéressant qui va sortir durant sa campagne : il a un vrai programme ! La bataille électorale sera donc réelle. Elle ne reposera pas sur une guerre des mots sans fondements et des attaques personnelles.


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  • Ne réclamer que la vérité historique 

     

    Par Efraim Karsh 

    Adapté par Marc Brzustowski 

    Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info 


    Haaretz
    June 10, 2011
     

    http://www.meforum.org/2937/historical-truth 

     

    Je suis d’accord avec Shlomo Avineri, dans son éditorial “"Le Sionisme n’a pas besoin de propagande »  (Edition anglophone du Haaretz, 23 mai), lorsqu’il dit que la tragédie qui s’est abattue sur les Arabes palestiniens en 1948 résulta uniquement de leur propre fait, et qu’il y a, par conséquent, une « grave défaillance morale dans tout le discours sur la Naqba ». 

     

    Je suis, cependant, supris par son assertion selon laquelle “ en dépit de décennies de recherche, à ce jour, aucun document ni programme n’a été trouvé, confirmant… [un ordre quelconque] émanant des cercles dirigeants arabes et incitant la population à partir”. Cette prétention ne peut pas être plus éloignée de la vérité. Bien que la plupart des Arabes palestiniens n’aient pas eu besoin de beaucoup d’encouragements pour prendre la route, bon nombre d’entre eux ont été tirés de leurs domiciles par leurs propres dirigeants et/ou « l’Armée de libération arabe », qui était entrée en Palestine avant même la fin du Mandat, en dehors de toute considération militaire ou dans le but de les empêcher de devenir les citoyens de l’Etat juif en voie de constitution. Sur cela, on dispose d’un corpus surabondant et incontestable de preuves contemporaines – des dépêches du renseignement, des documents arabes interceptés, des reportages de presse, des témoignages personnels et des biographies, et ainsi de suite, etc. 

     

    Dans l’exemple le plus frappant et le mieux connu d’instigation arabe à l’exode, des dizaines de milliers d’Arabes ont reçu l’ordre ou des intimidations pour qu’ils quittent la ville d’Haïfa (le 21-22 avril) sur l’instruction du Très Haut Comité Arabe, qui tenait lieu de « gouvernement » effectif pour les Arabes palestiniens. Seulement quelques jours plus tôt, ses propres dirigeants avaient forcé, de la même façon,  la communauté arabe de Tibériade, forte de 6000 âmes, contre la volonté et les assurances des Juifs locaux (une quinzaine de jours après l’exode, Sir Alan Cuningham, le dernier Haut Commissaire britannique pour la Palestine, rapportait que les Juifs de Tibériade « auraient accueilli avec gratitude le retour des Arabes ». A Jaffa, la plus grande ville arabe de Palestine, la municipalité a organisé le transfert de milliers de résidents par terre et par mer ; à Jérusalem, le Haut Comité Arabe a ordonné le transfert des femmes et des enfants, et les chefs de gangs locaux ont poussé dehors les résidents de plusieurs quartiers, alors qu’à Beisan, on a ordonné aux femmes et aux enfants de partir, pendant que la Légion arabe de Transjordanie s’y barricadait. 

     

    Avineri mentionne bien les vigoureux efforts juifs pour persuader les Arabes de Haïfa de rester, mais pas les ordres du HCA de partir – qui étaient transmis par téléphone au gouvernorat local, et que la Haganah a enregistrés. Pas plus qu’il ne fait remarquer les efforts très bien documentés des dirigeants arabes d’Haïfa, diffusant des communiqués alarmistes à leurs administrés infortunés, très réticents à partir, pour qu’ils s’enfuient à toutes jambes. Plusieurs résidents arabes recevaient des menaces écrites selon lesquelles, à moins qu’ils ne quittent la ville, ils seraient dénoncés comme traîtres et passibles de mort. A d’autres, on disait qu’ils ne devaient attendre aucune pitié de la part des Juifs. 

     

    Selon les termes d’un rapport du renseignement britannique : “Même après que les Juifs aient pris le contrôle de la ville, et malgré une pénurie conséquente de nourriture, beaucoup n’auraient pas répondu à l’appel à une évacuation complète de la ville, si les rumeurs et la propagande des membres du Comité National demeurant encore dans la ville, n’avaient circulé. La plus répandu était celle selon laquelle les Arabes restant à Haïfa serviraient d’otages aux Juifs, dans l’éventualité d’attaques prochaines sur d’autres zones détenues par les Juifs : et un morceau conséquent de cette propagande consistait en une série de menaces de représailles, quand les Arabes reprendraient la ville, contre ces gens restés à Haïfa, comme quoi, ce faisant, ils reconnaissaient tacitement qu’ils croyaient au principe d’un Etat juif ». 

     

    Ce phénomène n’était pas du tout circonstancié uniquement aux villes palestiniennes. La dépopulation délibérée des villages arabes, également, et leur transformation en bastions militaires était la marque de fabrique de la campagne arabe en vue du déclenchement des hostilités. Dès le mois de décembre 1947, les villageois des environs de Tul Karem ont reçu l’ordre de leurs dirigeants locaux, et à la mi-janvier, les dépêches des renseignements de la Haganah rapportaient l’évacuation des villages de la vallée d’Hula, mise en œuvre par les gangs locaux en vue de l’arrivée en masse des forces de la Légion Arabe (ALA). 

     

    Aux environs de février, ce phénomène s’était étendu à la majeure partie du pays, atteignant une dynamique considérable en avril et mai, alors que les forces arabes à travers toute la Palestine se mettaient en marche de façon significative. Le 18 avril, la branche du renseignement de la Haganah à Jérusalem mentionnait un ordre général récent de supprimer toute présence de femmes et d’enfants de tous les villages autour des localités juives. Douze jours plus tard, son homologue de Haïfa rapportait une directive de l’ALA d’évacuer tous les villages arabes entre Tel Aviv et Haïfa par anticipation d’une nouvelle offensive générale. Au début mai, alors que les combats s’intensifiaient dans l’Est de la Galilée, les Arabes locaux reçurent l’ordre d’évacuer tous les enfants et les femmes de la zone de Rosh Pina, pendant que, dans le secteur de Jérusalem, la Légion arabe transjordanienne ordonnait qu’on vide de leurs habitants des dizaines de villages. 

     

    Pour résumer, le Sionisme n’a besoin d’aucune propagande pour soutenir sa cause, mais c’est encore la vérité historique qu’il faut continuer de réclamer, après des décennies de distorsions implacables. 

     

    Est chercheur-enseignant des études du Moyen-Orient et de Méditerranée au Collège Royal de Londres, directeur du Forum sur le Moyen-Orient (Philadelphie) et auteur, le plus récemment de « la Palestine trahie ».  

    Par Gad Publié dans : israël et voisins hostiles  

     


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  • Source: lessakele.over-blog.fr

     

    L’érosion de la communauté juive d’Europe


      
     

     

    Adaptation française de Sentinelle 5771 ©


    Dans de nombreuses communautés, des dirigeants juifs sont en état de déni, insistant sur l’exagération du niveau d’antisémitisme.


         

    Même si le drapeau de l’Islam flottera finalement sur l’Europe et que la majorité des Juifs s’assimileront ou émigreront, une présence juive comprenant principalement des enclaves de Juifs ultra-orthodoxes prévaudra probablement, en particulier dans les villes principales.


     

    Il y a seulement quelques décennies, des analystes prédisaient que l’antisémite était une espèce en voie de disparition. Hélas, le pendule est reparti à l’autre extrémité et aujourd’hui, l’avenir des Juifs européens apparaît de plus en plus sinistre. L’aggravation du climat antisémite prévalant à travers le continent émane non seulement des migrants musulmans mais aussi des masses indigènes pour qui l’Holocauste est devenu un faible souvenir et est même souvent inversé comme véhicule supplémentaire pour diaboliser et délégitimer l’Etat d’Israël.


    En effet, si l’on pèse l’impact de l’anti-israélisme rampant (qui sert de substitut à la chasse au Juif traditionnel) associé à la reviviscence de l’antisémitisme classique, il est tentant de conclure que selon les termes de « l’antisémitisme populiste », le statut des Juifs en Europe aujourd’hui est encore pire que dans les années 1930 pendant l’âge d’or de la propagande nazie. A l’époque, la Gauche et les Libéraux manifestaient hautement leur opposition à la chasse au Juif alors qu’aujourd’hui ils sont, au mieux, des observateurs silencieux et conduisent fréquemment la meute dans des campagnes pour diaboliser Israël et diffamer le Peuple juif.


    La haine antisémite pathologique qui balaie l’Europe se manifeste par une violence accrue contre des Juifs dans la rue, des profanations de synagogues et de cimetières et le barbouillage de graffiti. Elle est particulièrement évidente dans les réponses injurieuses qui apparaissent dans les réponses dans les media – bon baromètre du préjugé populiste – quand on discute d’un problème israélien ou juif.

     

    Des enquêtes d’opinion démontrent que la haine d’Israël et du Peuple juif est encore plus prévalente au niveau de la base que dans l’approche plus subtile adoptée par les gouvernements.


    Cela s’étend même à l’Allemagne qui a une relation spéciale avec le Peuple juif et promeut des initiatives éducatives intensives sur l’holocauste. Dans un sondage récent, 47.7 % des répondeurs allemands agréaient cette déclaration : « Israël conduit une guerre d’extermination contre les Palestiniens ». Inutile de le dire, la description d’Israël comme Etat nazi a pour sanction morale sa délégitimation et sa destruction.


    Ces sinistres données en Europe rappellent les attitudes antisémites médiévales qui reprochaient aux Juifs d’être à l’origine de tous les maux et maladies du genre humain, allant de la peste aux crimes rituels. Aujourd’hui, la patrie juive est perçue comme la source principale de l’instabilité mondiale et attire une plus grande hostilité que les Etats voyous notoires comme l’Iran, la Corée du Nord, et jusque récemment, la Libye.

     

    L’environnement antijuif indigène est intensifié par une violence physique accrue dirigée contre des Juifs par des immigrants musulmans, dont beaucoup d’imams européens y ayant élu domicile et de media, qui seraient dignes de bouquets de la part des nazis pour la haine antijuive qu’ils ont engendrée. Un ancien Commissaire européen, Fritz Bolkestein, est récemment allé assez loin, recommandant que les Juifs pratiquant en Hollande émigrent en Israël parce qu’il doutait de la capacité du gouvernement à les protéger contre les agressions croissantes des immigrants islamiques.

    En superficie, la gravité de la situation est un peu brouillée parce que ironiquement, les Juifs jouissent d’une plus grande mobilité sociale que jamais auparavant. Ils font librement des mariages mixtes et sont rarement ostracisés ou discriminés dans leurs vies professionnelles – aussi longtemps qu’ils demeurent des Juifs « silencieux ». Certains vivent aussi aux confins de leurs propres communautés et leurs relations avec les non juifs tendent à être limitées en priorité aux affaires ou aux activités professionnelles.

    Ainsi, dans de nombreuses communautés juives, des dirigeants juifs sont en état de déni, insistant sur l’exagération du niveau d’antisémitisme, mettant en avant que le principal problème en cause est l’Etat juif et qu’il faut distinguer entre la diabolisation et la délégitimation d’Israël et la haine antijuive.

    Pourtant, la législation hollandaise en délibération, conçue pour mettre hors la loi la « shech’ita » et son extension possible à d’autres pays européens, suggère que même les pratiques traditionnelles juives sont attaquées. Quand le lobby pour le « bien-être de l’animal », ignorant l’abattage rituel, se concentre sélectivement sur l’interdiction de la tradition juive de cette manière, c’est certainement un sujet de préoccupation.

     

    De plus, beaucoup de parents d’enfants qui rencontrent l’antisémitisme l’école ou à l’université concèdent en privé qu’ils sont profondément pessimistes sur l’avenir et mesurent que dans un tel environnement hostile, leurs enfants se voient déniés l’opportunité de rester des Juifs fiers d’eux-mêmes.

    D’un autre côté, en retour de bâton à l’extrémisme et à la violence musulmans, un dégoût croissant émerge au niveau populaire contre l’influence islamique, même si l’islamophobie tant décriée est un phénomène marginal en comparaison à l’hostilité et à la violence dirigée contre les Juifs.

    Le multiculturalisme, que les Juifs avaient adopté comme une formule idéale pour maintenir la vie juive en Diaspora tout en s’intégrant simultanément dans la société, est maintenant de plus en plus reconnu comme une expérience en faillite. Alors que le concept était et demeure noble, il a échoué en pratique, confronté à des minorités d’immigrants cherchant à saper la société ouverte, refusant de s’intégrer, voulant utiliser la violence pour faire avancer leurs objectifs et même en élevant une seconde génération de terroristes. Il a conduit à la formule multiculturelle transformée en cheval de Troie, qui sape aujourd’hui la viabilité même des sociétés démocratiques.

     

    Dans ce contexte, les Juifs sont dans un dilemme. En soutenant l’opposition au multiculturalisme pour enrayer l’agression islamiste, beaucoup craignent que cela puisse aussi conduire à la réduction de l’autonomie culturelle et religieuse juive.


    Sans surprise, une grande confusion prévaut. Dans certains cas, les Juifs assument des positions libérales et se retrouvent alliés avec des éléments anti-israéliens et antijuifs peu enclins à montrer une satisfaction pour leurs efforts.

     

    Les Juifs sont confrontés à un dilemme supplémentaire. Les Partis traditionnels de la Droite radicale – comprenant dans certains cas d’anciens antisémites et fascistes comme le ‘Front National’ français et le British National Party – sont à l’avant-garde de la campagne contre l’influence islamique et reçoivent maintenant un soutien considérable de fractions de la communauté juive qui normalement n’auraient rien eu à voir avec eux. Certains sont même des soutiens d’Israël, qu’ils considèrent comme une enclave assiégée résistant à l’islam.


    Ainsi, les Juifs sont confrontés à un choix insupportable. En définitive, ceux qu’ils soutiennent peuvent impliquer de s’associer eux-mêmes à des alliés nauséabonds et repoussants.


    Certains Juifs plongent simplement la tête dans le sable et soutiennent les éléments pro islamiques d’une aile Gauche anti-israélienne malveillante. Certains adoptent les anciens Partis d’extrême Droite, en particulier ceux qui adoptent des motions condamnant l’antisémitisme. Pour d’autres, l’assimilation ou l’adoption d’un ‘chic anti-israélien’ est la réponse.


    Mais pour ceux qui ne veulent pas vivre en parias ou en Marranes politiques et pour qui le désir de demeurer des Juifs fiers est important, il n’y a qu’une seule solution. Ils inscrivent leurs enfants dans des écoles juives (protégées par la police) en externat, qui ont connu une énorme augmentation ces dernières années, et se préparent à émigrer – une décision fréquemment accélérée quand ils observent l’atmosphère hostile dans beaucoup d’universités. Ils représentent ainsi un nouveau réservoir pour des vagues d’aliya.

     

    La question est de savoir si cette maladie européenne va s’étendre à l’Amérique du Nord et à l’Australie où, jusqu’à présent, les Juifs et Israël sont toujours bien considérés. Le problème est que si les futures générations d’Américains absorbent et conservent l’approche hostile virulente envers Israël qui prévaut actuellement sur les campus, même les Juifs de la ‘Goldene Medina’ pourraient avoir des motifs d’anxiété.

     
    Par Gad Publié dans : antisémitisme 

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  • En 1465 régnait au Maroc la dynastie des Mérinides.Le sultan mérinide de Fès, Abdel Haq, prit pour Ouzir (premier ministre) un Juif nommé Haroun Battash, choisi pour ses compétences et son dévouement honnête. les Musulmans vécurent très mal ce choix qui permettait à un Juif de commander les “croyants” et d’avoir le droit, selon la formule de l’époque, de « ordonner et interdire ».

    Et pourtant ce Aaron Battash avait, selon Tolédano, fait graver sur le ceinturon de fer portant son épée un verset (sourate 2 vt 256) connu sous le nom de “3ayate el Kourssi”. Ce verset que vous pourrez consulter dans le Coran proclame et célèbre l’unité de Dieu ainsi que sa toute puissance… Un des seuls qui puisse être accepté par un juif religieux, hormis la louange finale à Mouhamade.

    Signe de bonne volonté du Juif qui accompagnait son ami et Sultan tous les Vendredi au prêche et l’attendait à la porte de la Mosquée. Bien sûr, le sort des Juifs s’améliora, bien sûr ils purent accéder à d’autres métiers non dégradants (curage des égouts dont ils avaient seuls la charge). Jusqu’au jour où un Imam du nom de Abdallah Mouhamade, mortifié de cette ascension sociale des Juifs, décida de mettre de l’ordre en lançant des prêches anti-Juifs enflammés tous les vendredis et terminant ses hurlements par trois mots :

    « Jihad ! Jihad ! Jihad ! »

    Vous remarquerez que rien n’a changé depuis 5 siècles… Et que ce genre  d’assassin existe toujours.

    Advint le jour où les foules musulmanes chauffées à blanc déferlèrent sur le quartier juif de Fès en tuant TOUS les Juifs… Selon le Mézouar el Chouraffa, seule une dizaine eut la vie sauve !  Ces violences s’étendirent bien sûr à toutes les villes alentour… Des milliers voire des dizaines de milliers de Juifs furent assassinés et dans la foulée le Ouzir Juif et son Sultan musulman furent aussi décapités…

    Pour allumer le détonateur, ce brave Cheikh fit colporter dans Fès le ragot selon lequel le frère du vizir juif, un nommé Chaoul Battach, entretenait une liaison avec une musulmane, Chériffa de surcroit !! (les Chorfas se prétendent descendants du Prophète….pour un homme n’ayant eu qu’une fille c’est assez étonnant).

    Accusation bien sur fausse, mais hier comme aujourd’hui les sectateurs de l’obscurantisme y crurent… Et le pauvre Abdel Haq fut tué et remplacé par le prédicateur grâce à « Jihad ! Jihad ! Jihad ! ». Alors comment voulez-vous une seconde croire à une quelconque paix avec ces gens ?

    Il faut s’appeler Européen pour tomber dans le panneau…

    Et souvent je pense à nos frères Marocains qui payèrent  ce lourd tribut ! Ils furent les plus persécutés de tout le Maghrib, seule la conquête Française les mettra à l’abri de la haine et de l’injustice… Et encore… De brèves et sanglantes flambées de haine viendront encore endeuiller la communauté.

    Alors quand on vient me chanter l’ère heureuse des Juifs au Maroc… Eres de larmes et de sang. Fou comme les gens s’arrêtent à ce qu’ils ont connu eux-mêmes c’est à dire qu’aujourd’hui des vieillards ou moins vieux remontent leurs souvenirs a 1940.
    Mais au-delà ? Il n’y a plus personne pour se souvenir de toutes ces gracieusetés et gentillesses.

    Quelques gestes de Mohamed 5 n’y changeront rien….

    J’ai une Kina en hébréo-maroco-berbère de 50cm X 30 cm, écrite en Hébreu, faisant l’élégie du massacre de Ifrane ou Oufrane (anti-atlas) au cours de laquelle 42 juifs acceptèrent le hilloul hachem en se faisant bruler vifs dans la grotte où ils étaient prisonniers sous la direction de Rabi Maimone plutôt que d’ accepter la conversion à l’ Islam.

    Ceux qui en veulent une copie n’auront qu’à me le demander.

    Chema Israel Adochème élohénou Adochème éhad

    Par Yéhoudi – JSSNews

    REPRODUIT AVEC L'AIMABLE AUTORISATION DE L'AMI YEHOUDI.


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