• DECAPITATION

    Une nouvelle victime de cette religion « de paix et de tolérance » a été décapitée par les barbares du Califat. Bien entendu, les télévisions françaises et européennes se sont précipitées pour dénoncer tout amalgame entre Islam et ces sanguinaires barbares. Des imams sont venus expliquer que ce n’était pas conforme avec la religion musulmane et qu’il n’y a aucun rapport entre l’islam et ces actes de terrorisme.
    Pourtant force et de constater que si tous les musulmans ne sont pas (encore) des terroristes, tous les terroristes sont (déjà) des musulmans.
    Lorsque les Ouigours assassinent en Chine c’est au nom de l’islam. Lorsque des indonésiens commettent des attentats contre des« infidèles » à Bali, c’est au nom de l’Islam. Quand des Tchétchènes placent des engins explosifs dans une course aux États-Unis, c’est au nom de l’Islam. Quand des bombes tuent à Paris ou à Madrid, c’est au nom de l’Islam. Quand des enfants sont assassinés à Toulouse ou des visiteurs de musée tués à Bruxelles, c’est encore au nom de l’Islam. Quand des statues de Bouddha sont bombardées en Afghanistan et des populations soumises à l’esclavage par les Talibans, c’est encore au nom de l’Islam.
    Les chrétiens massacrés en Irak, les yazidis soumis à l’extermination par les sunnites du Califat, toujours au nom de l’Islam. Les coptes en Égypte victimes de crimes et leurs églises incendiées, toujours au nom de l’Islam. Les pauvres filles chrétiennes kidnappées au Mali et dont le monde se désintéresse désormais, toujours au nom de l’Islam du Boko Haram. Quant au meurtre de Juifs sur notre terre d’Israël depuis plus d’un siècle, par le mufti nazi ou les terroristes actuels de Fatah et du Hamas, toujours au nom de l’Islam.
    L’Iran est passé du côté obscur en plaçant ses ayatollahs à sa tête et en cherchant à acquérir la puissance nucléaire pour l’ultime rencontre avec le Grand Satan et Israël. La Turquie sous le règne musulman d’Erdogan est devenue un soutien aux terroristes et au combat contre Israël au nom de l’Islam.
    Le point commun dans toutes ces régions du vaste monde où se déroulent attentats, guerres, émeutes est l’Islam.
    Remarquons au passage qu’il y avait moins de manifestants musulmans à Paris, même à la sortie de leur prière du vendredi, contre le crime abominable en Irak qu’il n’y a eu de musulmans dans la manifestation pro Hamas et antisémite. Remarquons également qu’il n’y pas eu de tels rassemblements d’indignation chez les musulmans après Toulouse ou Bruxelles.
    Leur « prophète » leur a enseigné qu’il n’y avait pas de paix possibles avec l’infidèle et que seule existait la « houdna », la trêve qui permettait de reprendre des forces pour attaquer. Le chemin de leur « prophète » est marqué par les guerres et l’extermination de ceux qui ne voulaient pas se soumettre en particulier les tribus juives d’Arabie. Il faut croire que les ignares qui appellent au respect du « livre sacré » ne l’ont jamais lu et n’ont pas vu que le Coran est truffé d’appels au meurtre contre les chrétiens et surtout contre les Juifs. Et ce n’était pas alors un problème de territoires !
    Ceux qui ont soutenu l’intifada en Israël contre le peuple juif devaient s’attendre à la voir surgir en France. Ceux qui soutiennent le Hamas devaient savoir que ce sont devant leurs magasins qu’il faudra ouvrir et fouiller des sacs et imposer un plan antiterroriste !
    « Les capitalistes sont prêts à vendre la corde avec laquelle ils seront pendus » disait Lénine. Vérité première concernant les occidentaux mais pas pour les armes. Ils les donnent au prochain ennemi, aujourd’hui au chiite contre le sunnite et demain ces armes se retourneront contre eux.
    Comme l’affirme enfin nombre de commentateurs lucides. Il n’y a pas l’islam djihadiste, l’islam salafiste, l’islam radical. Il n’y a que simplement l’Islam.
    En terre d’Islam, on décapite. En Occident, on perd la tête.
     
     Jacques KUPFER

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  • Le guide d’un initié sur l’Histoire la plus importante sur Terre : Le narratif sur Israël (Partie 1/3)


    Le guide d’un initié sur l’Histoire la plus importante sur Terre : Le narratif sur Israël (Partie 1/3)

     
     
    Un ancien correspondant d’Associated Press, explique comment et pourquoi les journalistes se trompent invariablement sur Israël, et pourquoi c’est une question importante.

    Le narratif sur Israël

    Que dire d’autre  sur Israël et la bande de Gaza? Les journaux de l’été ont regorgé de tout et de rien. Les téléspectateurs voient des tas de gravats et des panaches de fumée dans leur sommeil. Un article représentatif d’un récent numéro de The New Yorker décrivait les événements de l’été en consacrant une phrase pour chacune des horreurs au Nigeria et en Ukraine, quatre phrases pour les génocidaires fous d’ISIS, et le reste de l’article-30 phrases- pour Israël et  Gaza.

    Lorsque l’hystérie se calmera, je crois que les événements de Gaza ne laisseront pas dans le monde un souvenir immuable. Des gens ont été tués, la plupart palestiniens, dont de nombreux innocents non armés. J’aurais voulu pouvoir dire que la tragédie de leurs morts, ou la mort des soldats d’Israël, va changer quelque chose, qu’elle marque un tournant. Mais il n’en est rien. Cette confrontation ne fut pas la première des guerres arabes avec Israël et ne sera pas la dernière. Elle fut peu différente, dans son exécution, de toute autre menée par une armée occidentale contre un ennemi similaire au cours des dernières années, à l’exception du caractère immédiat de la menace sur la population même d’un pays, et de très grands efforts, quoique futiles, pour éviter la mort de civils.

    L’importance durable de cette guerre estivale, je crois, ne réside pas dans la guerre elle-même. Elle réside plutôt dans la façon dont la guerre a été décrite et appréhendée à l’étranger, et la façon dont a été mise à nu la résurgence d’un vieux modèle tordu de la pensée et sa migration à partir d’une opinion marginale vers un courant dominant du discours de l’Occident, à savoir, son obsession hostile des Juifs. La clé pour comprendre cette résurgence ne se trouve pas chez les webmasters jihadistes, chez les théoriciens de la conspiration de bas étage, ou chez les militants radicaux. Au contraire, elle se trouve en premier lieu chez les gens instruits et respectables qui peuplent l’industrie de l’information internationale; d’honnêtes gens, qui pour beaucoup d’entre eux, sont peu ou prou d’anciens collègues.

    Alors que le délire mondial sur les actions israéliennes est un fait  acquis, il résulte en réalité des décisions prises par des individus à des postes de responsabilité – dans ce cas, des journalistes et des rédacteurs en chef. Le monde ne réagit pas aux événements de ce pays, mais plutôt à la description de ces événements par les agences de presse. La clé pour comprendre la nature étrange de leur réaction se trouve dans la pratique du journalisme, et en particulier dans le dysfonctionnement grave de cette profession, ma profession ici en Israël.

    Dans cet essai, je vais essayer de fournir quelques outils donnant du sens aux nouvelles en provenance d’Israël. J’ai acquis ces outils en tant qu’initié : Entre 2006 et fin 2011, j’ai été journaliste et rédacteur en chef au bureau de Jérusalem de l’Associated Press, l’un des deux plus grands fournisseurs d’information au monde. Je vis en Israël depuis 1995 et je fais des reportages sur ce pays depuis 1997.

    Cet essai n’est pas une étude exhaustive des péchés de la presse internationale, une polémique conservatrice, ou une défense de la politique israélienne. (Je crois essentiellement en l’importance des médias influents, je suis un libéral, et suis critique de la plupart des décisions politiques de mon pays.) Cela implique nécessairement certaines généralisations.

    Je vais d’abord parler des maîtres mots utilisés par les médias internationaux pour décrire l’histoire d’Israël, une histoire qui de manière surprenante ne varie pas beaucoup d’un média grand public à un autre, et qui est, comme le mot «histoire» le suggère, une construction narrative qui tient en grande partie de la fiction. Je soulignerai ensuite le contexte historique plus large et la façon dont Israël est devenue un sujet de discussion et j’expliquerai pourquoi je crois qu’il y a matière à inquiétude, non seulement pour les gens préoccupés par les affaires juives. Je m’efforcerai d’être bref.

     

    *****

    Quelle est l’importance du narratif sur Israël ?

    La mobilisation en force d’intervenants est la meilleure indication de l’importance d’un sujet pour une agence d’information particulière. Quand j’étais correspondant à l’AP, l’agence avait plus de 40 membres du personnel couvrant Israël et les territoires palestiniens. Cela représentait significativement bien plus de reporters que l’AP n’en avait en Chine, en Russie ou en Inde, ou dans l’ensemble des 50 pays d’Afrique sub-saharienne. Ce nombre était plus élevé que le nombre total d’employés de collecte de l’information dans tous les pays où les soulèvements du «printemps arabe» ont finalement éclaté.

    Pour donner une idée de l’échelle: Avant le déclenchement de la guerre civile en Syrie, la présence permanente de l’AP dans ce pays était d’un seul informateur local approuvé par le régime. Les rédacteurs de l’AP croyaient, ainsi que l’importance de la Syrie était 40 fois inférieure à celle d’Israël. Je ne veux pas m’en prendre spécifiquement à l’AP – L’agence est représentative d’une moyenne, et son exemple est utile à cet égard. Les grands acteurs du secteur de l’information, leur pratique du pseudo-consensus de la pensée de groupe et les redéploiements en personnel se vérifient dans l’ensemble du groupe.

    Les niveaux en dotation de personnel en Israël ont diminué quelque peu depuis le début des soulèvements arabes, mais restent élevés. Et quand la guerre éclate en Israël, comme ce fut le cas cet été, les journalistes sont souvent rappelés de lieux de conflits plus meurtriers. C’est encore Israël qui l’emporte sur presque tout le reste.

    Le volume de la couverture de presse qui en résulte, même s’il se passe peu de choses, donne à ce conflit une place de premier plan, au regard de laquelle le coût humain réel est ridiculement faible. En tout en 2013, par exemple, le conflit israélo-palestinien fait 42 morts, – c’est-à peu près le taux d’homicides par mois de la ville de Chicago. Jérusalem, qui de renommée internationale est une ville de conflit, avait un peu moins de morts violentes par habitant l’an dernier que Portland, en Oregon, l’une des villes les plus sûres d’Amérique.

    En revanche, en trois ans, le conflit syrien a coûté 190 000 vies, soit environ 70 000 de plus que le nombre de personnes qui ont déjà trouvé la mort dans le conflit israélo-arabe qui a débuté  un siècle plus tôt.

    Les agences de presse ont néanmoins décidé que ce conflit est plus important que, par exemple, les plus de 1600 femmes assassinées au Pakistan l’année dernière (271 après avoir été violées et 193 d’entre elles brûlées vives), la poursuite de l’effacement du Tibet par le Parti communiste chinois, le carnage au Congo (plus de 5 millions de morts en 2012) ou la République centrafricaine, et les guerres de la drogue au Mexique (nombre de morts entre 2006 et 2012: 60 000), sans parler des conflits dont personne n’a jamais entendu parler dans des coins reculés d’Inde ou de Thaïlande. Elles croient qu’Israël est le sujet le plus important sur terre, ou presque.

    Qu’est-ce qui est important dans le narratif d’Israël, et qu’est-ce qui ne l’est pas ?

    Un journaliste travaillant dans un groupe de presse internationale ici, comprend rapidement que ce qui est important dans le narratif israélo-palestinien, c’est Israël. Si vous suivez les reportages de la grande presse traditionnelle, vous ne trouverez pratiquement aucune véritable analyse de la société palestinienne ou de ses idéologies, rien des profils des groupes armés palestiniens, rien sur le gouvernement palestinien. Les palestiniens ne sont pas pris au sérieux comme agents de leur propre destin. L’Occident a décidé qu’il fallait que les palestiniens veuillent d’un Etat aux côtés d’Israël, si bien que cette opinion leur est attribuée de fait, bien que tous ceux qui ont passé du temps avec les vrais palestiniens ont compris que les choses étaient (forcément, à mon avis) plus compliquées. Qui sont-ils et ce qu’ils veulent est sans importance : L’histoire leur commande d’exister en tant que victimes passives de la partie qui compte.

    La corruption, par exemple, est une préoccupation urgente pour bon nombre de palestiniens sous juridiction de l’Autorité palestinienne, mais quand avec un autre journaliste j’ai proposé une fois un article sur le sujet, nous avons été informés par le chef du bureau que la corruption palestinienne n’était «pas le sujet.»(La corruption israélienne, elle, oui, et nous l’avons couverte longuement.)

     Deuxième partie ICI // 3ème partie ICI

    Pour lire l’ article en anglais

    Israel : An Insider’s Guide to the Most Important Story on Earth (1/3)

    Israel – An Insider’s Guide to the Most Important Story on Earth (2/3)

    Israel : An Insider’s Guide to the Most Important Story on Earth (3/3)

    source    Tabletmag.com

    Matti Friedman en tant que reporter est allé au Liban, au Maroc, en Egypte, à Moscou et Washington DC, et sur les scènes de conflits en Israël et au Caucase. Son premier livre, The Aleppo Codex, a obtenu le prix  Sami Rohr 2014 pour la Littérature juive, et son second, sur des fantassins Israéliens aux avant-postes de contrôle isolés au Liban, sera publié l’an prochain. Il vit à Jérusalem.

    Traduction Nancy VERDIER pour Europe-Israël

    © Copyright Europe Israël – reproduction autorisée avec mention de la source et lien actif


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  • "Nous sommes des anti-colonialistes: nous défendons le droit des juifs à occuper et à gérer leur terre ancestrale sans devoir se soumettre à l'avis ou à l'oppression d'une autorité coloniale musulmane arabe ou turc ou chrétienne européenne.

    Nous sommes des anti-impérialistes: nous défendons le droit des juifs à résister contre l’impérialisme arabo-musulman qui les entoure et qui cherche à détruire leur particularisme ethnique, culturel, national et religieux pour imposer sa suprématie sur le sud-méditerranéen avant de s'attaquer à l'ensemble du pourtour méditerranéen.

    Nous sommes des anti-capitalistes: nous défendons les travailleurs, les paysans, les ingénieurs, les inventeurs israéliens qui ont fait d'une terre désertique, inculte et sans ressources naturelles un pays démocratique développé à la pointe de l'agriculture comme des industries de haute technologie contre la puissance financière outrancière de la caste dirigeante autocratique et raciste des pays producteurs de pétrole qui exploitent les ressources de la planète sans aucune retenue, exploitent la pauvreté de travailleurs pakistanais, indiens, arabes et même des palestiniens, se livrent à une corruption mondiale décomplexée envers les politiciens du monde entier et déstabilisent l'économie et la géopolitique au gré de leurs caprices pour ensuite racheter à tour de bras des actifs dans des pays qu'ils sabotent.

    Nous sommes des anti-fascistes: nous défendons les juifs contre l'héritage nazi qui a inspiré les thèses de la cause palestinienne et contre les violences qui leur sont faites en Europe et aux USA au nom d'un antisémitisme néo-nazi et d'extrême-droite et nous défendons Israël contre la menace du nationalisme socialiste arabe, auréolé d'un militarisme inspiré du fascisme des années 30, des pays limitrophes d'Israël.

    Nous sommes des défenseurs des minorités: nous défendons les 8 millions d'Israéliens contre les 300 millions d'arabes qui veulent la destruction d'Israël , soutenus par plusieurs autres millions d'antisionistes, et nous défendons les 13 millions de juifs dans le monde contre le peu ou prou 1,6 milliard de musulmans qui veulent leur extermination ou qui fermeraient les yeux sur un tel crime, soutenus par plusieurs millions de nationalistes occidentaux et de catholiques fondamentalistes qui veulent venger un déicide et le reste des millions d'occidentaux qui n'en auraient rien à foutre si ça arrivait.

    Nous sommes des démocrates humanistes: nous défendons la seule démocratie parlementaire d'état de droit, basée sur la liberté et l'égalité des citoyens, qui fonctionne depuis plus de 60 ans au milieu d'un conglomérat d'autocraties policières et de monarchies religieuses féodales qui méprisent complètement les droits élémentaires de la nature humaine et persécutent leurs populations pour se maintenir au pouvoir, si besoin à grands coups de crimes contre l'humanité.

    Avis à beaucoup de ceux qui pensent défendre des valeurs de gauche, Jean-Luc Mélenchon, Olivier Besancenot, Clémentine Autain en tête: Tout en étant des patriotes français foncièrement anti-communistes et opposés à l'étatisme socialiste, nous sommes plus à gauche que vous! Si vous vous compreniez vos propres principes et vos propres valeurs et si vous étiez cohérent avec vous-même, vous défendriez bec et ongles Israël!

     

    Et avis à tout ceux qui se cassent les neurones à nous faire rentrer dans leurs cases étriquées: continuez à vous casser les neurones, ça nous fait plaisir! La seule de vos cases dans laquelle on rentre volontiers est celle des casse-burnes qui bousculent vos certitudes et vos grandes théories!"

    Par Ces Goys qui défendent Israël 


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  • Une de mes correspondantes et amies de Facebook me demande ce que je pense de l'arrêt des hostilités...

    Je dois lui avouer que je suis très perplexe. Et je demande à ceux qui me liront de ne prendre les lignes qui suivent que pour ce qu'elles sont, c'est-à-dire une réaction à chaud sur des événements qui ne sont pas encore décantés. Pour dire les choses très clairement, je revendique ici le droit de me tromper... 

    ***

    Nétanyahu...

    Benjamin Nétanyahu est d'une certaine façon un paradoxe vivant. Considéré comme un faucon à l'étranger, c'est tout juste si ici, en Israël, il n'est pas traité de lâche...

    Il y a un malentendu entre lui et le peuple israélien. Il y a aussi un malentendu entre lui et les chefs d'Etats des "nations"... 

    A mon avis, ce malentendu s'enracine déjà lors de son discours de Bar-Ilan, quelques semaines après sa nomination comme Premier ministre, prononcé le 15 juin 2009, au cours duquel il a solennellement accepté la solution dite "deux Etats pour deux peuples". 

    Ce discours était à mon avis très maladroit, dans la mesure où je suis convaincu que cette solution ne solutionne rien du tout, et ne fait que le lit d'un conflit à venir auprès duquel ce que nous avons vécu ferait figure de pipi de chatte - ceux qui aiment ces aimables félidés savent que les pipis de chats sont odoriférement bien plus agressifs que ceux des femelles...

    ***

    J'ai pensé, j'ai voulu penser que Benyamin Nétanyahu voulait gagner du temps en montrant sa bonne volonté. J'ai pensé que c'était une erreur, parce qu'après ce genre de déclaration, que pouvait exiger de nous le monde entier? Sinon ce à quoi il disait souscrire lui-même?

    ***

    Pour revenir sur ce cessez-le-feu, je pense qu'il a une petite chance de durer... Un peu. Qu'il ne résout strictement rien sur le fond.

    ***

    Je ne suis certain que d'une chose, il n'y a chez nous que quelques personnes qui ont accès aux informations les plus sensibles, sans doute moins que les doigts d'une seule main. Pour cette raison, je reste perplexe et accepte de ne pas tout comprendre, car si l'on me donnait tous les éléments pour comprendre, on les donnerait aussi à tous nos ennemis. C'est une situation et un vécu difficile. Ce sont les nôtres.

    ***

    Sur le plan militaire, je pense que nous avons gagné. Le Hamas est considérablement affaibli, et ne retire aucun gain militaire ni diplomatique.

    ***

    Sur le plan international, notre position s'est améliorée: il suffit pour s'en rendre compte que nous avons pu poursuivre notre action 50 jours sans condamnation forte des "nations".

    L'Egypte s'est à cette occasion révélée un partenaire, un réchauffement de nos relations avec ce pays est une opportunité que je souhaite.

    ***

    La création du Daesh (ou Eiil), de ce califat qui se livre à une épuration ethnico-religieuse dans la région, commence à ouvrir des yeux occidentaux: les USA vont agir, ou bien la Jordanie fera appel à Tsahal pour stopper ce cancer.

    ***

    Je pense que toutes ces considérations ont joué dans la décision de notre gouvernement d'accepter une trêve réclamée d'ailleurs par ces vaillants combattants du Hamas, certains terrés dans les sous-sols de l'hôpital Al-Shiffa de Gaza, un autre (Khaled Meshal), en sécurité dans sa suite à 5 étoiles d'un des meilleurs hôtels du Qatar.

    ***

    Reste qu'une erreur considérable a été commise, et je ne sais pas encore qui est responsable, mais je ne doute pas qu'il y aura une commission d'enquête: d'où est venue il y a quelque jours la consigne donnée aux habitants des villages jouxtant la bande de Gaza de revenir, tout danger étant écarté? Le résultat est un gamin de quatre ans tué par un obus de mortier. 

    ***

    Nous, Israéliens, nous acceptons de mourir pour notre pays qui est aussi un idéal, mais nous n'acceptons pas ne serait-ce qu'une mort qui aurait pu être évitée. Et là, il y a eu merdouille... Et les responsables doivent être identifiés et... sanctionnés.

    ***

    A bientôt! 

     

     

     

     

     

     

     


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  • Je reprends ce texte du blog de Gérard Brazon ( http://www.gerard-brazon.com/):

     

    Voici un témoignage d’une rare lucidité de  Joseph Farah, journaliste arabe  américain, publié en anglais sur le site  www.worldnetdaily.com  

     

    Nous savons déjà  que Volney, Alexander Keith, J.S. Buckingham, Alphonse de Lamartine, Mark Twain et Arthur Stanley s’accordent tous sur le fait que la ‘Palestine’ était  » un désert parsemé de rares bourgades ». 

    Gustave Flaubert nous rapportait même que « Jérusalem est un charnier entouré de murailles. Tout y pourrit, les chiens morts dans les rues, les religions dans les églises. Il y a quantité de merdes et de ruines. Le juif polonais avec son bonnet de renard glisse en silence le long des murs délabrés, à l’ombre desquels le soldat turc engourdi roule, tout en fumant, son chapelet musulman…«  

     

    En tant que critique arabe américain le plus en vue, en ce qui concerne Yasser Arafat et les objectifs-bidon « palestiniens », je reçois beaucoup de courrier haineux et plus que ma part de menaces de mort. La plupart de ces attaques – au moins celles qui se donnent la peine d’aller au-delà des insultes et de l’obscénité – disent seulement que je ne comprends pas ces pauvres Arabes qui ont été déplacés, chassés de leurs maisons et transformés en réfugiés par les Israéliens, ni n’ai de compassion pour eux. 

    « Permettez-moi d’affirmer clairement et simplement ceci: les Juifs en Israël n’ont pris la terre de personne.  

     

    Quand Mark Twain visita la Terre Sainte au XIXe siècle, il fut très déçu. Il ne vit pratiquement personne. Il la décrivit comme une vaste terre de désolation. Le pays que nous connaissons aujourd’hui sous le nom d’Israël était pratiquement désert (1)  

     

    Au début du XXe siècle cela commença à changer. Des Juifs venus du monde entier se mirent à revenir dans leur patrie ancestrale, la Terre Promise que Moïse et Josué avaient conquise, des millénaires auparavant, ainsi que le croient Chrétiens et Juifs, sous les ordres directs de Dieu. Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas toujours eu une forte présence juive sur cette terre, en particulier dans et autour de Jérusalem. En 1854, selon le compte-rendu publié dans le New York Tribune, les Juifs représentaient les deux tiers de la population de cette ville sainte. Quelle est la source de cette statistique ? Un journaliste, envoyé spécial au Moyen-Orient pour le Tribune. Il s’appelait Karl Marx, oui ce Karl Marx là.

     

    Un guide de la Palestine et de la Syrie, publié en 1906 par Karl Baedeker, illustre ce fait : alors même que l’Empire Ottoman musulman régnait sur la région, la population musulmane de Jérusalem était minime. Ce livre estime la population totale de la ville à 60.000 habitants, dont 7.000 Musulmans, 13.000 Chrétiens et 40.000 Juifs. « Le nombre de Juifs s’est considérablement accru durant les dernières décennies, malgré l’interdiction d’immigrer ou de posséder des terres qui leur est faite », déclare ce livre. Bien que les Juifs y soient persécutés, ils venaient quand même à Jérusalem et y représentaient la vaste majorité de la population, déjà en 1906. Et bien que les Musulmans proclament aujourd’hui Jérusalem comme la troisième ville sainte de l’Islam, quand la ville était sous régime musulman, ils ne lui manifestaient que très peu d’intérêt. 

     

    Lorsque les Juifs vinrent, drainant les marécages et faisant fleurir les déserts, un phénomène intéressant se produisit. Les Arabes suivirent. Je ne les en blâme point. Ils avaient de bonnes raisons de venir. Ils y trouvaient des emplois. Ils venaient pour la prospérité. Ils venaient pour la liberté. Et ils vinrent nombreux. 

    Winston Churchill observa en 1939: « Ainsi, loin d’y être persécutés, les Arabes sont arrivés en masse dans ce pays, s’y sont multipliés jusqu’à ce que leur population augmente même plus que les communautés juives de par le monde n’avaient pu mobiliser de Juifs. »  

     

    Puis arriva 1948 et la grande partition. Les Nations Unies proposèrent la création de deux Etats dans la région, l’un juif, l’autre arabe. Les Juifs l’acceptèrent avec gratitude. Les Arabes la rejetèrent férocement et déclarèrent la guerre.

    Les leaders arabes demandèrent aux Arabes de quitter la zone pour ne pas être pris dans les échanges de tirs. Ils pourraient revenir dans leurs maisons, leur dit-on, après qu’Israël soit écrasé et les Juifs détruits. Le résultat ne fut pas celui qu’ils escomptaient. Selon les estimations les plus courantes, plusieurs centaines de milliers d’Arabes furent déplacés du fait de cette guerre, mais non par une agression israélienne, non par un accaparement des propriétés foncières par les Juifs, non par un expansionnisme israélien. En réalité, il existe de nombreux documents historiques montrant que les Juifs ont instamment demandé aux Arabes de rester et de vivre avec eux en paix. Mais, tragiquement, ces derniers choisirent de partir.

     

    54 ans plus tard, les enfants et petits-enfants de ces réfugiés vivent encore beaucoup trop souvent dans des camps de réfugiés, et ce non du fait de l’intransigeance israélienne, mais parce qu’ils ont été abusivement utilisés comme outil politique par les puissances arabes. Ces pauvres malheureux auraient pu être installés en une semaine par les riches Etats arabes pétroliers, qui contrôlent 99,9% de la totalité des territoires du Moyen-Orient, mais ils sont gardés comme de véritables prisonniers, remplis de haine envers la mauvaise cible, les Juifs, et utilisés comme armes en tant que martyrs-suicide par les détenteurs arabes du pouvoir.

     

    Telle est la véritable histoire moderne du conflit arabo-israélien. Jamais les Juifs n’ont arraché les familles arabes de leurs foyers. Quand la terre avait un détenteur, ils en achetaient les titres de propriété largement excessifs, pour pouvoir avoir un lieu où vivre à l’abri des persécutions qu’ils avaient subies partout dans le monde.

    Dire que les Israéliens ont déplacé qui que ce soit est un énorme et flagrant mensonge dans d’une longue série de mensonges et de mythes qui ont amené le monde au point où il est prêt à commettre, encore une fois, une autre grande injustice envers les Juifs. »

     

    Joseph Farah

     

    (1) « La terre d’Israël (baptisée ‘Palestina’ par l’Empire romain et rebaptisée ‘Palestine’ par ses descendants anglo-saxons) était quasiment vide et désolée avant les grands mouvements migratoires de la fin du XIXe siècle, comme en témoignèrent tous les archéologues et écrivains qui la visitèrent à l’époque. Thomas Shaw, Constantin espondance (http://expositions.bnf.fr/veo/cabinet/citation.htm)

     

    Remarque du Collectif  Arabes Pour Israël : 

    Enfin des personnes qui sont prêts à dire une vérité que d’autres non pas envie d’entendre de peur de représailles mais qui n’en pensent pas moins! Heureusement qu’il y a des hommes et des femmes qui défient l’ordre établit de ses gangs poussiéreux et primitifs qui justifient  l’obscurantisme par la culpabilisation. Il est tant que cela change!! Cela fait plus de 2000 ans que ça existe. 

    A paru dans Arabes pour Israël, lien joint :

     

    Source : http://arabespourisrael.unblog.fr/2009/04/09/les-juifs-nont-pris-la-terre-de-personne-par-joseph-farah/

     

    "Les juifs n'ont pris la terre de personne" par Joseph Farah


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