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Un copié/collé du blog lessakele...
par Daniel Greenfield (traduction : Marcoroz)Qu’il n’y ait pas de malentendu. C’est d’un génocide qu’il est question. C’est de cela qu’il a toujours été question, depuis plusieurs générations, depuis le temps où Hassan al Banna, l’ancêtre du Hamas, adressait à Hitler des lettres enthousiastes.
« L’Heure [du jugement] ne viendra pas avant que les musulmans ne combattent les Juifs. Le Juif se cachera derrière les pierres et les arbres, qui diront : Ô Musulman, un Juif se cache derrière moi, viens le tuer. »
Hadith, Volume 4, Livre 52, N°177 (Al Bukhari), cité dans la Charte du Hamas
Le Hamas, c’est cela même, résumé en un unique paragraphe. C’est là son objet. Et c’est de cela, en réalité, que quiconque parle de "la population de Gaza" se fait le complice. La "population de Gaza" est un euphémisme pour désigner le Hamas qui a gagné les dernières élections organisées au sein de l’Autorité palestinienne et qui règne à Gaza avec le soutien de la population. À cette prise de pouvoir par un groupe terroriste génocidaire, Israël a répondu en fermant sa frontière avec Gaza. De façon cynique, le Hamas a réagi par le mensonge, il a prétendu être sans électricité et a fait croire à une famine. C’est ce qui a permis à ses partisans de tenter de faire passer leur militantisme pro-Hamas pour une action humanitaire.
Ceux qui organisent une vraie action humanitaire, dans un conflit provoquant la mort de civils des deux côtés, ne manifestent pas leur sympathie à un seul camp. Ils ne s’équipent pas d’armes à feu ni d’armes blanches pour effectuer une mission humanitaire, et ils ne crient pas des slogans appelant au meurtre des Juifs tout en s’identifiant à "l’armée de Mahomet". Or, c’est bien ce qu’a fait cette meute d’assassins islamistes et racistes tout en s’abritant derrière ses idiots utiles occidentaux. Quant à ces idiots utiles occidentaux qui ont entrepris une mission de propagande pour le compte d’une organisation terroriste, ils ne valent pas mieux que les assassins qui se sont servis d’eux.
La charte du Hamas commence par une citation de Hassan al Banna appelant à la destruction d’Israël. Hassan al Banna était un allié d’Hitler, et son mouvement distribuait à ses adeptes des exemplaires en arabe de Mein Kampf. L’organisation d’Al Banna, les Frères musulmans, a joué un rôle essentiel dans la création du Hamas et d’Al-Qaeda. La stratégie du Hamas, comme celle de chacune des autres organisations des Frères musulmans, est d’imposer par la force un État islamique totalitaire. La Flottille de Gaza était une expédition aussi cynique que celle d’un groupe de pronazis qui auraient embarqué sur un bateau pour aller ravitailler Berlin en 1944.
Les militants pro-Hamas de la Flottille de Gaza se sont donné le nom de Flottille de la liberté. Un nom tout à fait digne d’Orwell, si l’on sait qu’ils avaient entrepris de soutenir une organisation ayant supprimé le peu de liberté qui pouvait rester à Gaza. Le Hamas a interdit la musique et a mis hors la loi le piano, la flûte et le violon au motif que ces instruments n’étaient pas dans le Coran. Il a interdit la mixité dans les fêtes et les blue-jeans. Il a imposé un couvre-feu lors des rassemblements publics. Il a interdit aux hommes de travailler dans la coiffure féminine et il a interdit les deux-roues à moteur aux femmes. Sa police des mœurs a brutalement assassiné des femmes en décidant que ce qu’elles faisaient était immoral. Le dénominateur commun à toutes ces privations de liberté à Gaza, c’est le Hamas. Et cette flottille anti-liberté était là pour offrir au Hamas la victoire par la propagande.
Israël a envoyé à bord des soldats armés de paintballs et de grenades lacrymogènes, anticipant une résistance symbolique de la part de contestataires gauchistes occidentaux, mais ces Occidentaux servaient de paravent à des fanatiques islamistes turcs. Les forces israéliennes ont respecté des règles strictes d’intervention, ce qui les a empêchées de se défendre, et la situation a dégénéré au point que des soldats soient gravement blessés, y compris par des tirs d’arme à feu. Ce n’est qu’à ce moment là que les soldats israéliens ont riposté avec de vraies munitions. Toute autre force militaire ou de police l’aurait fait bien plus tôt.
Le régime islamiste turc d’Erdogan, qui a récemment menacé de recommencer le génocide des Arméniens si les Arméniens continuaient à protester, n’a pas perdu de temps pour mettre en scène des rassemblements de protestation et prodiguer des condamnations vertueuses. Cela, par le biais d’une confrontation violente que ses propres hommes ont délibérément organisée, avec précisément le résultat attendu. Après cet emploi hypocrite de deux poids et deux mesures par une communauté internationale qui a donné à Erdogan un blanc-seing pour proférer ouvertement des menaces de nettoyage ethnique, alors même qu’il cherche à rejoindre l’UE, on va entendre maintenant leurs bêlements habituels et leur indignation hypocrite : "massacre", "génocide", "droits de l’homme"…
En réalité, il serait difficile de trouver dans le monde musulman un régime dans lequel l’expression "droits de l’homme" pourrait seulement être employée, si ces mots magiques ne constituaient pas une arme efficace contre ces maudits infidèles. Quand il ne profère pas des menaces de génocide, Erdogan est occupé à faire incarcérer les opposants, à attaquer les synagogues et à imposer une ségrégation religieuse et raciale. Et avec cela, la Turquie reste un des pays les plus libres du monde musulman. Qu’aurait fait l’Iran, qui a mis en prison des routards occidentaux qui avaient eu le tort d’être au mauvais endroit au mauvais moment, face à un bateau rempli de fanatiques essayant de tuer ses soldats ? Que ferait l’Arabie Saoudite, qui n’autorise même pas les Occidentaux à se rendre à La Mecque, sauf quand ils sont là pour mettre fin à un soulèvement d’origine locale ? Ces deux pays financent le Hamas, et voici comment le Hamas traite toute résistance : en jetant les récalcitrant du haut d’un toit.
Un génocide ou des massacres ne méritent même pas un soupir quand ils sont l’œuvre des régimes islamiques, mais quand ces pays arment et financent un groupe islamiste génocidaire qui s’inspire des nazis, les menteurs et leurs relais médiatiques exigent qu’Israël ouvre ses frontières à ses terroristes. Et quand Israël intercepte un bateau effectuant une mission de propagande pour le Hamas, ces mêmes menteurs et ces mêmes relais médiatiques commencent à hurler au "massacre", au "génocide" et aux violations des "droits de l’homme". Vous voulez savoir ce qu’est un massacre, un génocide ou une violation des droits de l’homme ? Allez donc passer un week-end à Téhéran, essayez d’acheter un ticket d’autobus pour la Mecque, portez-vous candidat aux élections à Ankara ou essayez d’être chrétien à Karachi.
C’est d’un génocide qu’il est question : d’un massacre et d’un nettoyage ethnique des Juifs par les musulmans. C’est une histoire qui remonte à Mahomet, qui avait procédé à un nettoyage ethnique des Juifs sur l’ensemble de la péninsule arabique. Quand les "assassins non violents" qui étaient à bord de la flottille ont scandé "Rappelez-vous Khaibar, Khaibar, Juifs, l’armée de Mahomet reviendra !", ils faisaient allusion à cette horrible histoire plus que millénaire de l’oppression islamique et du massacre des juifs de cette région. Les non-musulmans qui étaient à bord ont été les collaborateurs de la dernière phase de ce génocide.
Un assassinat non violent des Juifs, cela n’existe pas. Apporter son soutien au massacre des Juifs ne constitue pas une "mission humanitaire", sauf si l’on a de la mission humanitaire la même conception que Hitler, Hassan al Banna ou le Hamas. C’est bien de notre liberté et d’un génocide qu’il est question. Il s’agit de notre droit d’être à l’abri de ceux qui réalisent leurs rêves fanatiques de massacres en masse, qu’ils soient des peintres autrichiens, des dirigeants du Hamas ou des lauréats irlandais du prix Nobel. L’État d’Israël ne remplira pas la fonction qu’ont toujours remplie les Juifs depuis deux mille ans, celle du bouc émissaire des donneurs de leçons hypocrites. Nous ne nous excuserons pas non plus de refuser de nous faire assassiner. Enfin, si vous voulez nous tuer, attendez-vous à ce que nous ripostions. Si vous nous combattez avec des mots, nous répondrons avec des mots. Si vous nous combattez avec des couteaux et des armes à feu, nous ferons de même. Nous ne nous laisserons pas assassiner. Nous ne nous laisserons pas jeter à la mer. Nous ne mourrons pas. Il faut que vous vous fassiez une raison.
Well, the chances are against it and the odds are slim
That he’ll live by the rules that the world makes for him
’Cause there’s a noose at his neck and a gun at his back
And a license to kill him is given out to every maniacNeighborhood Bully, Bob Dylan
[ Le sort est contre lui et les chances sont minces / Qu’il vive selon les lois que le monde lui réserve
Car il a une corde au cou et une arme dans le dos / Et n’importe quel fou a le droit de le tuer ]
Daniel Greenfield est journaliste et administrateur du blog "Sultan Knish". Israélien de naissance, il vit actuellement à New York.
© 2010 – Sultan Knish (Daniel Greenfield)
© 2010 - Marcoroz pour la traduction
Tags : hamas, genocide, juifs, gaza, israel
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