• Où l'on s'aperçoit que Simon Perez a agi en traitre... 5désolé, il n'y a pas d'autre mot)

    Source: lessakele.over-blog et ashkel.info.

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    Faire face à nos institutions subversives


    Jerusalem Post 


    http://www.jpost.com/Opinion/Columnists/Article.aspx?id=224865 

     

    Adaptation française de Sentinelle 5771 ©


    Au moment où les Israéliens se voient dénié leur droit à un discours public objectif du fait de la prédominance de la Gauche dans les media, de même les Juifs américains se voient dénié leur droit de désavouer ‘J Street’ du fait de la prise de contrôle par les Juifs américains Gauchistes radicaux des principaux groupes juifs paravents.


         

    Shimon Schiffer et Nahum Barnea sont tous deux des commentateurs chevronnés du ‘Yediot Ah’aronot’, le plus grand journal israélien en circulation. Dans leurs articles paru vendredi dernier pour l’édition de fin de semaine du Yediot, ils ont démontré comment leur stratégie politique dicte leur façon de rapporter – au détriment de leurs lecteurs et de la démocratie israélienne. Ils ont aussi démontré les conséquences désastreuses de la prise de contrôle par la Gauche des institutions prédominantes dans les sociétés démocratiques.

     

    L’article de Schiffer est centré sur l’attitude subversive du président Shimon Peres et mentionnait en sous-titre : “Subversif pour la Paix”.

     

    Schiffer a publié des documents top secret rapportant la chronique de la longue histoire de Peres abusant de sa fonction pour subvertir les gouvernements légaux d’Israël et faire obstruction à leur politique.

     

    L’article de Schiffer commençait par un compte-rendu des décisions actuelles de Peres de saper la politique étrangère du Premier ministre Benyamin Netanyahou. Selon les officiels du gouvernement Obama, au cours de sa récente rencontre avec le président des USA, qui précéda la visite orageuse de Netanyahou le mois dernier, Peres et Obama sont tombés d’accord pour qu’un futur accord entre Israël et les Palestiniens soit fondé sur la lignes de 1967, avec des échanges mutuellement agréés, impliquant des retraits israéliens de zones qui ont été sous sa souveraineté depuis 1949. Alors qu’il reconnaît que Netanyahou s’oppose totalement à ces paramètres et s’y opposera ouvertement si Obama les adoptait publiquement, Peres les adopta.

     

    Son message au dirigeant des USA était clair : travaillez avec moi et nous obtiendrons des retraits israéliens. Travaillez avec le dirigeant élu d’Israël, et vous ne parviendrez nulle part.

     

    Schiffer a ensuite montré que l’attitude de Peres n’est pas du tout nouvelle. En utilisant des documents classifiés de 1987 et 1988 quand Peres servait de ministre des affaires étrangères du Premier ministre d’alors Ytshak Shamir, Shiffer rapporta qu’à cette date, Peres conspirait avec le président égyptien de l’époque, Hosni Moubarak pour vaincre le Likoud aux élections de 1988. Peres essaya aussi de convaincre le gouvernement Reagan de se séparer de Shamir et de passer un accord avec lui uniquement. Ses efforts furent repoussés avec honneur par le secrétaire d’Etat d’alors, George Schultz, qui aurait dit à Peres qu’il ne pouvait pas ignorer le dirigeant élu d’Israël.

     

    Schiffer rapporta que Peres collabora avec succès avec Moubarak pour saper la politique de Shamir de maintien du contrôle d’Israël sur Taba au cours des pourparlers de réalisation suivant Camp David.

     

    Enfin, Schiffer rapporta qu’à l’été 1987, à l’insu de Shamir, Peres envoya Avraham Tamir, alors directeur général du ministère des affaires étrangères, au Mozambique, pour rencontrer secrètement le chef de l’OLP, Yasser Arafat. A une époque où les Israéliens se voyaient interdire, de par la loi, de maintenir le moindre contact avec tout membre de l’OLP. Ainsi, non seulement la rencontre de Tamir était-elle une grossière insubordination et une subversion. C’était un crime.

     

    L’attitude indubitablement traîtresse de Peres n’a pas été le seul scandale que Shiffer a révélé dans son article. Sur le plan de la démocratie israélienne – tout aussi scandaleuse a été la collusion admise par Shiffer avec des opérations subversives de Peres.

     

    En particulier, dans sa discussion de la réunion illégale de Tamir avec Arafat, Shiffer admit que « Tamir me parla à l’époque » de cette rencontre.

     

    Ce que cela signifie, c’est que l’un des plus puissants journalistes savait depuis 24 ans que le directeur Général du ministère des affaires étrangères était envoyé par le ministre des affaires étrangères pour mener une rencontre illégale avec l’ennemi juré d’Israël derrière le dos du Premier ministre. Et il avait choisi de ne pas rapporter l’affaire. Il décida que les choix de Peres de conférer de la puissance aux ennemis jurés d’Israël contre les vœux exprimés par le Premier ministre et le grand public étaient plus importants que le droit du public de savoir ce qu’il faisait. Ainsi il cacha l’information au public. Pendant 24 ans.


    Imaginez comment différents évènements ultérieurs auraient pu tourner si Schiffer avait rempli son devoir professionnel et informé le public en 1987 de l’engagement de Peres dans des activités illégales, dont l’objectif exprimé était de renverser le dirigeant élu du pays et de conférer de la force au pire ennemi d’Israël.

     

    En comparaison avec la poisse de Schiffer, l’article de Barnea vendredi n’avait rien de particulier. Mais c’était un exemple représentatif des opinions constantes du commentateur politique le plus estimé en Israël pour distordre les évènements actuels d’une manière qui colle avec sa politique radicale.

     

    Barnea ouvrit son essai par une description sympathique d’une délégation de cinq membres du Congrès américain, anti-israéliens, organisée par ‘J Street’. Barnea attaquait ensuite Netanyahou et ses ministres pour leur refus de rencontrer la délégation.

     

    En lisant son article, vous n’auriez jamais deviné que les membres de la délégation étaient parmi les opposants les plus affirmés d’Israël sur la colline du Capitole. Et en lisant Barnea, vous ne sauriez pas que ‘J Street’ est un groupe de pression anti-Israël, qui a entre autres choses, pressé Obama de ne pas mettre de veto à une résolution du Conseil de Sécurité condamnant Israël pour avoir permis à des Juifs de construire sur leur propriété à Jerusalem, en Judée et en Samarie : le Congrès avec ce lobby n’a pas a fait passer une résolution condamnant l’incitation à la haine antijuive après le massacre de la famille Fogel ; et le Congrès sous pression du lobby n’a pas adopté de sanctions contre l’Iran.

     

    Ce que vous apprendriez en lisant l’article de Barnea, c’est que les Israéliens ne devraient pas prendre à cœur l’immense soutien que nous avons reçu du Congrès parce que les 30 ovations debout que Netanyahou a reçues n’étaient rien de plus que de la politique théâtrale.

     

    Le message sous-jacent du morceau de Barnea était clair. Les partisans d’Israël au Congrès ne sont pas vraiment des partisans, ils ont juste peur de contrarier le tout-puissant AIPAC. Et évidemment, si nous n’avons pas de vrais amis, alors tous ceux qui nous disent de nous tenir fermes sont des menteurs et des ennemis et ce dont nous avons vraiment besoin, c’est d’apprendre à aimer ‘J Street’ et ses membres anti-Israël au Congrès, qui partagent le projet politique de Barnea.


    Il n’importe pas à Schiffer et à Barnea que la majorité du public s’oppose à leurs opinions. Il n’importe pas que la politique du gouvernement représente plus ou moins loyalement les positions du public qui l’a élu démocratiquement. Comme Schiffer l’a démontré en faisant défaut pendant 24 ans pour révéler le comportement de Peres et comme Barnea l’a montré en échouant à informer le public sur la nature de ‘J Street’ et de sa délégation anti-Israël au congrès, les rédacteurs Gauchistes radicaux exploitent leur pouvoir pour dicter les contours du discours publique et faire avancer leur projet politique. Et cela ne les ennuie pas du tout que faire avancer des stratégies politiques personnelles implique de saper activement la mission même de la presse libre : permettre le flux libre de l’information vers le public.

     

    Le comportement des émules de Peres, Schiffer et Barnea n’est pas spécifique à la Gauche israélienne. Il caractérise le comportement de la plus grande part de la Gauche juive américaine aussi. Là-bas, comme ici, les activistes radicaux et les idéologues ont pris le dessus dans les principales institutions et les ont transformées en haut-parleurs de leurs politiques extrémistes.

     

    Prenez les Conseils des Relations des Communautés Juives (JRCJ) Locales aux USA par exemple.

     

    Les JRCJ sont supposées être les organismes paravents qui dirigent les évènements de la communauté et d’autres activités destinées à faire progresser les intérêts, les préoccupations et les valeurs des membres et de leurs communautés juives locales. Mais comme les media israéliens, des Gauchistes radicaux ont pris le contrôle de nombre des chapitres locaux des JRCJ ; ils ne partagent pas leurs intérêts et de fait, ils cherchent à saper ces intérêts, préoccupations et valeurs.

     

    La semaine dernière, Andrea Levin, le Président Directeur Général du Comité pour la vérité au Moyen-Orient Informant en Amérique (CAMERA, en anglais), a publié un article dans la revue ‘Boston Jewish Advocate’ montrant comment la direction du JRCJ de Boston a introduit illégalement et secrètement ‘J Street’ dans l’organisation paravent puis, quand elle a été prise sur le fait, a usé de moyens non éthiques pour gagner l’approbation a posterioripour leurs actes. Comme une enquête élargie sur les opinions juives américaines sur Israël réalisée le mois dernier par CAMERA l’a démontré de façon conclusive, la grande majorité des Juifs américains s’oppose à toutes les positions de ‘J Street’ sur Israël et le Moyen-Orient.


    Mais au moment où les Israéliens se voient dénier leur droit à un discours public ouvert et objectif du fait de la prédominance de la Gauche radicale dans les media, de même les Juifs américains se voient dénier leur droit de désavouer ‘J Street’ du fait de la prise de contrôle par des Gauchistes radicaux juifs américains des principaux groupes et institutions de couvderture juifs des USA.


    Un autre exemple déprimant de ce modèle vient de se produire à l’Union du Judaïsme Réformé (URJ) avec la nomination et l’élection du Rabbin Richard Jacobs comme président. Alors que le président sortant Eric Yoffie qualifiait les positions anti-Israël de ‘J Street’ sur l’Opération ‘Plomb Durci’ de « déficientes moralement, profondément en dehors du sentiment juif et aussi déplorablement naïve », Jacobs a servi au cabinet rabbinique de ‘J Street’. Il a aussi servi au conseil de ‘New Israel Fund’.

     

    Quand un groupe d’activistes du judaïsme réformé a appelé « Juifs Contre la Direction de la division » (JADL en anglais) a fait paraître des publicités dans des journaux juifs signés par une centaine de Rabbins réformés, leur action a été condamnée la direction de l’URJ et a même reçu des appels à mettre les signataires sur liste noire. La génération plus jeune d’activistes radicaux juifs américains sur les campus des collèges suit la même évolution.


    Après la décision de Yale la semaine dernière de fermer son institut pour l’étude de l’antisémitisme, le récent diplômé de Yale, Mathew Knee a rédigé un message sur le Blog local ‘Insurrection déclarant que le groupe Israël des étudiants de Yale est dominé par des activistes anti-Israël.

     

    De même à Berkeley, des organisations anti-Israël ont fait de l’entrisme dans ‘Hillel’. Elles prétendent comme ‘J Street’ être pro-Israël alors qu’en réalité elles promeuvent des activités anti-Israël, dont la guerre économique contre Israël. La situation à Berkeley est si mauvaise que des membres de Kesher-Enoshi affiliés à ‘Hillel’ étaient des activistes clés dans la campagne de désinvestissement des avoirs de Berkeley dans des compagnies israéliennes.

     

    Comme la menace de ‘l’URJ’ de mettre sur liste noire des membres de ‘JADL’ l’indique, il n’y a qu’une réponse efficace à la radicalisation des institutions principales : la création de nouvelles institutions, vraiment représentatives, qui concurrencera et finalement remplacera celles qui ont été subverties.


    En Israël, cela signifie créer des organes de media alternatifs via l’Internet et d’autres supports pour mettre fin au monopole de la Gauche radicale sur la dissémination de l’information et entamer un discours qui reflète la réalité, discute avec la majorité et soutient le respect de la loi.

     

    Aux USA, cela signifie l’établissement de nouveaux groupes de couverture représentant la majorité et refusant la qualité de membre à des groupes marginaux ne représentant pratiquement personne.

     

    En Israël, le journaliste indépendant sur Internet Yoav Yitzhak vient d’annoncer une initiative pour former un nouveau syndicat qui représentera les journalistes et les rédacteurs qui n’ont aucune voix dans le Conseil de la Presse dominé par la Gauche. Des initiatives comme ‘Latma’, le media de critique satyrique sur Internet que j’ai fondé il y a deux ans, est rapidement devenu une voix majeure dans le discours national. Comme les gens partout, quand on leur en donne l’opportunité, les Israéliens cherchent des sources d’information qui informent vraiment plutôt que d’endoctriner et qui donnent le moral plutôt que de les démoraliser.

     

    Aux USA, des activistes frustrés, privés de leur droit de vote à cause du projet politique d’extrême Gauche de la ‘JRCJ’ locale, ont fondé en octobre dernier dans la communauté juive d’Indianapolis, la ‘JAACI’ (Comité des Affaires Juives Américaines d’Indiana) pour servir de nouvelle organisation de couverture à la communauté.

     

    Consacrée surtout à donner une voix au profond souci et au soutien d’Israël, la formation de ‘JAACI’ a suscité un exode des groupes juifs locaux et des synagogues de la JCRC. Quand on leur a donné l’option de participer à une organisation plus représentative, les Juifs locaux l’ont saisie.


    La capacité des dirigeants institutionnels – que ce soit des professionnels juifs ou des journalistes – d’ignorer leur responsabilité pour servir ceux qu’ils déclarent représenter n’est pas due en priorité à leurs énormes ressources. Elle est liée à notre volonté de supporter leur comportement. Si nous voulons avoir des institutions qui nous représentent et nous servent, nous devons prendre l’initiative et les construire nous-mêmes.



    caroline@carolineglick.com

     
    Par Gad Publié dans : politique israélienne 

     

     


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