• La Shoah censurée, deux professeurs victimes de leur hiérarchie. A faire circulier...

    Communiqué de presse du comité de soutien à Catherine Pederzoli – Mercredi 6 octobre 2010

     

    Tous avec Catherine Pederzoli dimanche 10 octobre

     

    Réintégration et réhabilitation de Catherine Pederzoli : c’est ce que demande son Comité de soutien.

     

    Nous appelons à un rassemblement dans ce sens dimanche 10 octobre  à 15 heures aux abords du ministère de l’Education nationale (angle des rues Saint-Simon et de Grenelle), dans le 7e arrondissement de Paris.

     

    Catherine Pederzoli a été suspendue de ses fonctions, pour quatre mois, le 1er septembre dernier, suite à un rapport de l’Inspection générale de l’Education nationale mettant en cause sa manière d’enseigner la Mémoire de la Shoah et d’organiser des voyages pédagogiques sur les lieux de vie et d’extermination des Juifs d’Europe.

     

    Atteinte dans sa vie professionnelle, elle l’est aussi dans sa dignité depuis que la rumeur lui impute défaillances psychologiques et manquements divers. Catherine Pederzoli n’est pas la seule à subir de telles calomnies. Le cas de Lila Amoura, professeur d’allemand dans un collège de Seine-Saint-Denis, relève du même syndrome. Elles ne sont malheureusement pas les seules, aujourd’hui en France, à se heurter à des agissements incompréhensibles et scandaleux dont l’origine concerne l’enseignement de la Shoah.

     

    D’autres enseignants, dans d’autres académies, quelles que soient leurs confessions ou leurs origines, y sont confrontés.

     

    Il est temps de porter à la connaissance de l’opinion publique l’existence de tels dysfonctionnements qui adviennent en dépit des circulaires et des directives ministérielles, en dépit des supports pédagogiques et du travail remarquable de l’institution. Et de s’interroger sur les questions que posent de tels dysfonctionnements.

     

    Le comité de soutien à Catherine Pederzoli s’est constitué en vue d’apporter son appui aux élèves, anciens élèves, parents d’élèves et collègues nancéiens qui se sont mobilisés pour la défendre. Il rassemble aujourd’hui de nombreuses associations et personnalités*  issues de toutes les communautés soucieuses de ne pas voir mis en péril l’indispensable travail de mémoire que le monde civilisé, sorti de son silence il y a à peine quarante ans à l’égard de la tragédie, reconnaît comme un élément fondateur de l’apprentissage de la citoyenneté.

     

    La vingtaine de cas similaires déclarés dans une dizaine d’académies sont certes minoritaires à ce jour, mais ils sont emblématiques de ce que la République, fer de lance exemplaire de cette conscience morale, ne saurait tolérer sur son territoire.

     

    Si d’aucuns estiment devoir réfléchir à cet enseignement, en tout état de cause les professeurs victimes d’ostracisme n’ont pas à payer le prix de telles polémiques.

     

    * Liste de quelques associations et personnalités :

    MEMORIAL 98 

    Collectif VAN [Vigilance arménienne contre le négationnisme]

    CRAN (Conseil représentatif des associations noires de France)

    BNVCA (Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme)

    UPJF (Union des patrons juifs de France)

    UMDPJF (Union des médecins, dentistes et pharmaciens juifs de France)

    Bnai Brith France

    Collectif d’urgence

    Agir ensemble

    et de nombreuses autres associations

    Tropiques FM et d’autres radios communautaires

    Bernard-Henri Levy et la Rédaction de la Règle du Jeu, Marek Halter, Julien Dray, Jack Lang, Claude Goasguen, Jean-Pierre Brard, et de nombreux autres intellectuels et hommes politiques

    Et plusieurs journalistes

     

     

    Contact presse : 06 99 09 73 89


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