• Le complexe de Massada

    Nous le savons tous, ils y a des cons naissants, des cons vieillissants, des cons nifères, des cons pâtibles, des cons burants et des cons bustibles. Bref, il y a des cons partout, on pourrait aisément dresser un catalogue à la Prévert.

    N'oublions pas les cons plexes, lesquels s'abbréviationent, par contraction, "complexes".

    Dans un sens commercial, un complexe est une zone généralement moche, signalé par un panneau signalétique qui commence souvent par "Z.I.".

    Dans son acception psychologique, le complexe est quelque chose qui n'est ni conscient ni réel, mais qui conditionne un comportement, une conduite.

    Les Israéliens, qui sont très inventifs, ont donc dégoté un complexe de ce genre-là. N'oublions pas que Freud était un peu juif, qui se mêlait de psychanalyse.

    Quand je dis 'les Israéliens", c'est un abus de langage, il convient de lire plutôt "des israéliens", ce qui n'est pas tout-à-fait la même chose.

    Ainsi, nous avons des Abraham Burg, des Tom Séguev, des Charles Enderlin, on trouve de tout dans ce pays bizarre dont la capitale n'est reconnue que par certains de ses citoyens.

    On a donc le complexe de Massada, lequel est illustré de belle manière ainsi :

     שנית מצדה לא תיפול

    Ce qui veut dire "Une seconde Massada ne tombera pas".

    C'est la fameuse "Houtzpa" d'Israël, traduisez "culot", ou mieux encore, "arrogance". Vous souvenez-vous ? "Un peuple fier, sûr de lui-même et dominateur", disait le Général De Gaulle.

    Cela conditionne des comportements aberrants, comme de passer trois ans à l'armée pour les hommes et deux pour les femmes, ou bien de consacrer une part importante au budget militaire.

    Figurez-vous que les Israéliens sont tout simplement addictes à leur pays !

    Ils ne veulent pas que celui-ci disparaisse.

    Or, qui, aujourd'hui, peut garantir que la tragédie de Massada a réellement existé ? A-t-on des témoins de se qui s'est passé il y a 19 ou 20 siècles ?

    Or, c'est bien connu, les pays qui environnent Israël étaient tout-à-fait d'accord pour le plan de partage de 1947.

    Tout le monde sait bien que l'Egypte n'a pas fermé le détroit de Tiran en 1967, que la Jordanie n'a pas attaqué Jérusalem au même moment, que la Syrie n'a jamais bombardé le nord d'Israël à la même époque.

    Toutes ces assertions ne sont que pures inventions de "l'entité sioniste".

    C'est pourquoi il est conséquent de parler de complexe de Massada, en ce sens que le sentiment d'enfermement des Israéliens n'a aucune racine, ni dans l'Histoire ni dans le réel…

    On a compris, je l'espère, que je suis ironique dans les phrases qui précèdent.

    Que ce qui me choque, c'est qu'on parle de complexe de Massada.

    Qu'Israël ait choisit ce triste épisode de l'Histoire n'a pas beaucoup d'importance. C'est tout simplement logique, puisqu'il clôt le dernier épisode de liberté du peuple qui se reconnait comme juif.

    Mais qu'on vienne me dire qu'il s'agit d'un complexe, cela me rend triste.

    Israël préférerait de loin vivre en paix avec ses voisins, y compris les palestiniens. Le problème n'est pas un "complexe", ce n'est pas celui de territoires, ce n'est rien de matériel, en fait.

    Et le problème n'est pas en Israël. N'en déplaise à d'aucuns !


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