• Je prends le risque de chagriner certains qui critiquent, en défense de notre belle langue, le terme logiciel appliqué au fonctionnement de l'être humain. Souvent à juste titre, ils s'attristent d'expression telle que "il serait temps de changer de logiciel" pour dire plus simplement "vous devriez revoir vos comportement".

    Je veux aussi insister sur un point : le titre de ce billet "le logiciel d'Israël" ne fait volontairement pas de distinguo entre les juifs et Israël, parce que je pense qu'Israël n'existerait pas sans les juifs (accessoirement car je crains aussi que bientôt les juifs n'existeraient plus sans Israël).

    Ces deux choses étant dites, je vais maintenant exposer ce que j'entends par le logiciel d'Israël.

    N'étant pas informaticien, simplement un simple utilisateur, je ne puis vous en donner les arcanes.

    Je n'en vois que des résultats, dont je vais énumérer certains.

    Le premier est que, malgré de nombreuses diasporas dont la première remonte à Nabuchodonosor, Israël existe toujours.

    Malgré aussi d'innombrables persécutions, avec les tentatives d'éradications et les obligations de se déplacer vers différents endroits plus tolérants.

    Dans l'Histoire moderne, c'est la renaissance d'un Etat.

    Un autre résultat, c'est la proportion étonnante de prix Nobels attribués à des juifs : 164 sur 740.

    Et ce, pour 0,002 % de la population mondiale[1] !

    D'autres choses sont surprenantes, ainsi Israël (le pays), a réussi a placé dès 1988 un satellite de 140 kilos sur une orbite se propulsant vers l'ouest, c'est-à-dire à l'encontre de la vitesse de rotation de la Terre[2].

    D'autre part, Israël est parmi les pays les plus performants dans plusieurs domaines technologiques, dont certains sont essentiels pour l'avenir de la planète. Par exemple, un produit est en cours de développement pour la préservation des abeilles, ainsi qu'un vaccin contre la grippe saisonnière qui sera efficace même en cas de mutation du virus.

    Une quantité de composants électroniques qui équipent nos ordinateurs sont d'origine israélienne, ce qui ne manquera pas de gêner les divers groupements qui appellent au boycott de ce pays.

    A cette réussite on avancera trois raisons immédiatement apparentes.

    L'Histoire des persécutions a sans doute eu un effet de sélection naturelle.

    L'Histoire des déplacements forcés a sans doute incité les rescapés a travailler dur pour développer facultés et connaissances.

    Cette même Histoire est cause que les juifs, le plus souvent, parlent 2, 3 ou davantage de langues.

    Mais il serait trop facile de ne retenir que ces trois causes sans se poser une question : pourquoi cette Histoire ?

    Il est une racine, une cause qui conditionne cette traversée des siècles, c'est le refus de renoncer à l'identité juive, dont le fondement est religieux.

    Ce refus est très loin d'être majoritaire chez les juifs, nombreux sont ceux qui, par conviction ou intérêt personnels ou encore par pressions extérieures, ont fait le choix de l'oubli et ont préféré une assimilation complète.

    Ce sont les enfants perdus d'Israël, dont certains d'ailleurs ne sont pas toujours perdus définitivement.

    On a retenu que je parle de fondement religieux, ce qui est quelque peu différent de la religion.

    Je suis moi-même peu pratiquant, ce qui n'est pas contradictoire avec un intérêt certain pour la religion.

    Mais je m'arrêterai là aujourd'hui, m'estimant trop peu compétant, espérant des commentaires de personnes plus savantes.



    [1] Dans ce lien que je propose, le nombre de Nobels juifs est opposé à celui des Nobels musulmans. Je ne sais pas s'il faut se réjouir de cette disproportion. Dans le cadre du conflit qui oppose les juifs aux musulmans, les premiers peuvent se rassurer, mais si, justement, l'Islam faisait un aggiornamento important, on peut espérer que les Nobels juifs et les Nobels musulmans (ou issus de l'Islam) pourrait peut-être se mettre à dialoguer. On a bien le droit de rêver…

    [2] Les autres pays profitent de la vitesse de rotation terrestre. Pour une mise en orbite, ils doivent donc animer leurs lanceurs d'une vitesse d'environ 26000 km/h, cette vitesse variant selon la latitude du lieu de lancement. Pour mettre un objet en orbite dans le sens inverse de la rotation de la terre, à la latitude d'Israël, le lanceur devra donc atteindre une vitesse d'environ 28000 km/h.


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  • Les accusations qui visent à parer Israel des aspects les plus monstrueux ne manquent pas.

    Il s'agit d'un état théocratique !

    On oublie de dire que toutes les religions y sont librement pratiquées... Et qu'être tout-à-fait athée y est parfaitement accepté.

    On dit aussi que les arabes israeliens sont exclus du service militaire.

    On oublie de dire, d'une part que ceux qui sont volontaires peuvent faire leur service militaire. Ensuite, que cette disposition - qui n'a donc pas de caractère absolu - ne vise pas seulement à assurer la sécurité du pays, mais aussi à ne pas mettre des arabes dans la situation de tirer sur d'autres arabes.

    Mais il y a bien mieux encore.

    Surfant sur le Net, j'ai, il y a quelques temps, appris que Tzahal est une armée raciste.

    Je ne me fais pas d'illusion, il y a certainement des israeliens racistes, donc des soldats israeliens racistes.

    Mais ce qui m'a sidéré, c'est la preuve avancée de la méchantise de ces gens-là.

    Comme vous n'êtes pas photographiés, vous allez pouvoir sourire.

    Cette preuve qu'avancent certains, c'est que les soldats d'Israel ne violent pas les femmes arabes !

    Signe donc de répugnance et de mépris !

    En somme, à lire de telles billevisées, le viol par une soldatesque devrait être une règle à laquelle devraient se plier les israeliens ?!

    J'exhorte donc tous ceux qui sont scandalisés par cet élémentaire manquement aux bonnes moeurs d'envoyer un courrier aux instances internationales compétentes en la matière.

    Merci pour elles !


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  • Demandez à qui vous le voulez quelle est la capitale de la France. Vous aurez l'air benêt, tant il est connu que c'est Paris.

    Un brin plus difficile, car les connaissances en géographie ont tendance à baisser, vous aurez néanmoins de nombreuses personnes qui vous répondront que Washington est la capitale des Etats-Unis.

    Pour l'Allemagne, certains qui ont raté le film avec Rostropovitch jouant les suites de Bach près du mur démantelé persisteront avec Bonn, mais un bon nombre, quand même, vous répondront qu'il s'agit de Berlin.

    A "qui veut gagner des millions", vous empocherez la somme de 500000 euros si vous répondez "Port-Vila" comme capitale de la république de Vanuotu.

    Ne m'envoyez pas de fleur, j'ai regardé sur Google, et n'ai donc aucun mérite.

    La dernière question portera sur la capitale d'Israël.

    Ne répondez rien ! Partez avec votre demi-million !

    Nous sommes là dans un flou artistique s'il en est. Vous seriez tenté de répondre Jérusalem, mais cela n'est pas reconnu par les institutions internationales.

    Vous pourriez avancer Tel-Aviv, mais ce n'est pas ce qu'ont décidé les israéliens.

    De plus, un certain nombre de pays considèrent qu'Israël n'a tout simplement pas de capitale – sans compter les pays qui considèrent que ce pays n'existe tout simplement pas et parlent d'entité sioniste.

    Tout cela me rend un peu perplexe. Depuis quand sont-ce des organisations internationales qui décident à la place d'un état souverain la ville qui doit être sa capitale ?

    La France a-t-elle dû obtenir l'aval de ces organisations pour faire de Paris sa capitale ?

    Je voudrais apporter quelques précisions, qui sont de nature historique.

    Jusqu'en 1948, il y avait, dans la vieille ville de Jérusalem, une communauté juive et ce, depuis des siècles.

    Entre l'adoption du plan de partage et l'expiration du mandat britannique sur la Palestine, cette communauté a subi un siège terrible et a été expulsée de la vieille ville.

    De nos jours, les opinions occidentales suivent leurs gouvernements dans le refus d'accepter Jérusalem comme capitale de l'Etat d'Israël.

    Pourquoi ? – Parce que l'on considère que l'annexion de Jérusalem-est par Israël est illégale.

    Mais cela est un message subliminal, et complètement hors de la réalité historique.

    En effet, c'est dès 1949 qu'Israël a choisi Jérusalem comme capitale, et à cette époque, il ne s'agissait que de la partie occidentale de la ville.

    Mais… Mais…Mais…

    Au lecteur de donner une conclusion à ce billet !


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  • Nous le savons tous, ils y a des cons naissants, des cons vieillissants, des cons nifères, des cons pâtibles, des cons burants et des cons bustibles. Bref, il y a des cons partout, on pourrait aisément dresser un catalogue à la Prévert.

    N'oublions pas les cons plexes, lesquels s'abbréviationent, par contraction, "complexes".

    Dans un sens commercial, un complexe est une zone généralement moche, signalé par un panneau signalétique qui commence souvent par "Z.I.".

    Dans son acception psychologique, le complexe est quelque chose qui n'est ni conscient ni réel, mais qui conditionne un comportement, une conduite.

    Les Israéliens, qui sont très inventifs, ont donc dégoté un complexe de ce genre-là. N'oublions pas que Freud était un peu juif, qui se mêlait de psychanalyse.

    Quand je dis 'les Israéliens", c'est un abus de langage, il convient de lire plutôt "des israéliens", ce qui n'est pas tout-à-fait la même chose.

    Ainsi, nous avons des Abraham Burg, des Tom Séguev, des Charles Enderlin, on trouve de tout dans ce pays bizarre dont la capitale n'est reconnue que par certains de ses citoyens.

    On a donc le complexe de Massada, lequel est illustré de belle manière ainsi :

     שנית מצדה לא תיפול

    Ce qui veut dire "Une seconde Massada ne tombera pas".

    C'est la fameuse "Houtzpa" d'Israël, traduisez "culot", ou mieux encore, "arrogance". Vous souvenez-vous ? "Un peuple fier, sûr de lui-même et dominateur", disait le Général De Gaulle.

    Cela conditionne des comportements aberrants, comme de passer trois ans à l'armée pour les hommes et deux pour les femmes, ou bien de consacrer une part importante au budget militaire.

    Figurez-vous que les Israéliens sont tout simplement addictes à leur pays !

    Ils ne veulent pas que celui-ci disparaisse.

    Or, qui, aujourd'hui, peut garantir que la tragédie de Massada a réellement existé ? A-t-on des témoins de se qui s'est passé il y a 19 ou 20 siècles ?

    Or, c'est bien connu, les pays qui environnent Israël étaient tout-à-fait d'accord pour le plan de partage de 1947.

    Tout le monde sait bien que l'Egypte n'a pas fermé le détroit de Tiran en 1967, que la Jordanie n'a pas attaqué Jérusalem au même moment, que la Syrie n'a jamais bombardé le nord d'Israël à la même époque.

    Toutes ces assertions ne sont que pures inventions de "l'entité sioniste".

    C'est pourquoi il est conséquent de parler de complexe de Massada, en ce sens que le sentiment d'enfermement des Israéliens n'a aucune racine, ni dans l'Histoire ni dans le réel…

    On a compris, je l'espère, que je suis ironique dans les phrases qui précèdent.

    Que ce qui me choque, c'est qu'on parle de complexe de Massada.

    Qu'Israël ait choisit ce triste épisode de l'Histoire n'a pas beaucoup d'importance. C'est tout simplement logique, puisqu'il clôt le dernier épisode de liberté du peuple qui se reconnait comme juif.

    Mais qu'on vienne me dire qu'il s'agit d'un complexe, cela me rend triste.

    Israël préférerait de loin vivre en paix avec ses voisins, y compris les palestiniens. Le problème n'est pas un "complexe", ce n'est pas celui de territoires, ce n'est rien de matériel, en fait.

    Et le problème n'est pas en Israël. N'en déplaise à d'aucuns !


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  • Le paradis n'étant pas de ce monde, nul Etat n'est parfait. Concenant Israel, je lis et entends des choses bizarres, la plupart du temps à charge contre ce pays. Je consacrerai ce blog à y réondre.

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